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 AGRIPPA (Henri-Corneille)

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chimere84
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chimere84


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MessageSujet: AGRIPPA (Henri-Corneille)   AGRIPPA (Henri-Corneille) Icon_minitimeDim 4 Mar - 17:22

Médecin et philosophe, contemporain d’Erasme, l’un des plus savants hommes de sont temps, dont on l’a appelé le Trismégiste, mais doué d’extravagance ; né a Cologne en 1486 mort en 1535, après une carrière orageuse, chez le receveur générale de Grenoble, et non à Lyon, ni dans un hôpital, comme quelques un l on écrit. Il avait été lié avec tous les princes de son époque. Chargé souvent de négociations politiques, il fit de nombreux voyages, que Thevet, dans ses vies des hommes illustres, attribue à la manie <de faire partout des tours de sont métier de magicien ; ce qui le faisait reconnaître et chasser incontinent>.

Les démonologues, qui sont furieux contre lui, disent qu’on ne peut le représenter que comme un hibou, à cause de sa laideur magique ; et de crédules narrateurs ont écrit gravement que, dans ses voyages, il avait coutume de payer ses hôtes en monnaie, fort bonne en apparence, mais qui se changeait au bout de quelques jours, en petits morceaux de cornes, de coquille ou de cuir, quelquefois en feuilles d’arbres.

Il est vrai qu’à vingt ans il travaillait à la chrysopée ou l’alchimie ; mais il ne trouva jamais le secret du grand œuvre. Il est vrai aussi qu’il était curieux de choses étranges,et qu’il aimait les paradoxes : son livre de la Vanité des Sciences , que l’on considère comme son chef-d’œuvre, en est une preuve . Mais au chapitre XIII de ce livre, il déclame contre magie et arts superstitieux. Si donc il fut obligé plus d’une fois de prendre la fuite pour se soustraire aux mauvais traitements de la populace ;qui l’accusait de sorcellerie, n’est-il pas permis de croire ou que son esprit caustique ,et peut-être ses mœurs mal réglées,lui faisaient des ennemis, ou que sont caractère d’agent diplomatique le mettait souvent dans des situations périlleuses,ou que la médecine empirique , qu’il exerçait , l’exposait à des catastrophes ; à moins qu’il ne faille croire , en effet, que cet homme avait réellement étudié la magie dans ces universités mystérieuses dont nous ne savons pas encore les secrets ? Quoi qu’il en soit, Louise de Savoie, mère de François 1er, le prit pour son médecin. Elle voulait qu’il fût aussi son astrologue, ce qu’il refusa. Et pourtant on soutient qu’il prédisait au trop fameux connétable de Bourbon des succès contre la France. Si cette allégation est vrais, c’était semer la trahison, et Agrippa était un fripon ou un fourbe.

Mais on établit encore l’éloignement d’Agrippa pour le charlatanisme des sorciers en rappelant ce fait, que, pendant le séjour qu’il fit à Metz, remplissant les fonctions de syndic ou avocat général ( car cet homme fit tous les métiers), il s’éleva très vivement contre le réquisitoire de Nicolas Savin, qui voulait faire brûler comme sorcière une paysanne.

La spirituelle et vive éloquence d’Agrippa fit absoudre cette fille. A cela les partisans de la sorcellerie d’Agrippa répondent qu’il n’est pas étonnant qu’un pareil compère ait défendu ceux qui pratiquaient la magie, puisqu’il la pratiquait lui même.

-Ils ajoutaient que tandis, qu’il professait à l’université de Louvain, il infecta ses écoliers d’idées magiques. <Un de ses élèves, lisant auprès de lui un certain livre de conjurations, fut étranglé par le diable. Agrippa, craignant qu’on ne le soupçonnât d’être l’auteur ou la cause de cette mort arrivée dans sa chambre, commanda à l’esprit malin d’entrer dans le corps qu’il venait d’étouffer, de ranimer le jeune homme et de lui faire faire avant de le quitter sept ou huit tours sur place publique. Le diable obéit ; le corps du jeune étranglé après avoir paradé pendant quelques minutes, tomba sans vie devant la multitude de ses camarades, qui crurent que ce n’était là qu’une mort subite.
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